Contrôle de l’exposition

Le Code du travail fixe pour le plomb et ses composés une valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) réglementaire contraignante de 0,1 mg/m3, à ne pas dépasser en moyenne sur 8 heures dans l’atmosphère des lieux de travail (article R. 4412-149). L’exposition des travailleurs doit être réduite au niveau le plus bas techniquement possible.

Les valeurs limites biologiques (VLB) réglementaires contraignantes à ne pas dépasser sont fixées à 400 µg de plomb par litre de sang pour les hommes et à 300 µg/l de sang pour les femmes (article R. 4412-152).

Le contrôle du respect des valeurs limites réglementaires (VLEP et VLB) du plomb doit être réalisé par des laboratoires accrédités.

Mesures d’hygiène

(articles R. 4412-156 à R. 4412-159 du Code du travail)
Les salariés doivent avoir à leur disposition et utiliser des vestiaires différents pour les vêtements de travail et pour les vêtements de ville, ceux-ci doivent être séparés par des douches.

L’employeur veille à ce que les travailleurs ne mangent pas et ne fument pas en tenue de travail.

Suivi médical

Un suivi individuel renforcé est assuré si l’exposition à une concentration de plomb dans l’air est supérieure à 0,05 mg/m3, ou si une plombémie élevée (supérieure à 200 µg de plomb par litre de sang pour les hommes et 100 µg/l pour les femmes) est mesurée chez un travailleur (article R. 4412-160).

Autres réglementations

Il faut noter par ailleurs que des mesures de lutte contre le saturnisme ont été aussi prévues dans le Code de la santé publique. Le plomb est en particulier interdit, sauf exemptions, dans les produits électroniques et dans les véhicules automobiles.

Maladies professionnelles

Les pathologies provoquées par l’exposition au plomb peuvent être reconnues comme maladie professionnelle